Ses films

 

En 1945, Louis débuta dans « La tentation de Barbizon » où son rôle se résumera à ouvrir une porte. Suivent alors une série de films (80), de doublages, de pièces de théâtre avant qu’il ne devienne la vedette que nous aimons tant.

1956 sera une année clé dans la vie de Louis avec le film de Claude Autant-Lara « La traversée de Paris » dans lequel il incarne le personnage de l’ignoble Jambier. La critique sera élogieuse  en le pointant « meilleur comique du moment ».

Après ce film, Louis sera enfin reconnu à sa juste valeur et les succès iront crescendo avec en 1962 un nouveau grand succès « La belle américaine » de Robert Dhéry. L’année suivante sort la fameux « Pouic-Pouic », fruit d’une collaboration mais aussi d’une grande amitié avec Jacqueline Maillan et en l’an de grâce 1964, le premier « Gendarme » voit le jour et Ludovic Cruchot se révèle au monde entier. Dans la même année il invitera le commissaire Juve dans le premier « Fantômas », et ce sera aussi le début d’une grande complicité avec Bourvil bien sûr, mais aussi avec Gérard Oury. De cette union naîtra « le corniaud ». Viendra ensuite la fameuse « Grande Vadrouille » qui est le meilleur film français tourné jusqu’à présent. Recordman des entrées jusqu’en 2008 qui a vu « Bienvenue cher les Ch’tis » faire légèrement mieux. Il y aurait dû avoir un troisième film réunissant le fameux tiercé gagnant, mais la mort de Bourvil en septembre 1970 en décidera autrement. Le rôle d’André Bourvil sera repris par un autre monstre sacré du 7e art ; Yves Montand qui contribuera grandement au succès de « La Folie des Grandeur ».

1973 avec les « Aventures de Rabbi Jacob » sera l’année de la dernière collaboration entre Louis de Funès et Gérard Oury.

Il recevra aussi des mains de Gérard Oury l’une des plus prestigieuses médailles qu'il soit : la croix de chevalier de la légion d’honneur.

Louis de Funès tournera en 1981 l’histoire pétaradante de « La soupe aux choux » avec Jean Carmet et Jacques Villeret et c’est en 1982 que Jean Girault lui propose le dernier épisode de la saga des « Gendarmes » avec « Le Gendarme et les Gendarmettes ». Le tournage verra la mort de Jean Girault et c’est son adjoint Tony Aboyantz, épaulé par Louis qui terminera  le film.

Dernier film pour le réalisateur français mais aussi pour Louis de Funès qui, le soir du 27 janvier 1983 à 21h précises, à l’âge de soixante-neuf ans, meurt d’une crise cardiaque.

L’acteur est décédé, mais une légende est née.

 

 

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